PUB – Début 2003, les joueurs du Real Madrid et de Manchester United sont opposés dans un saloon pour vanter les mérites d’une boisson sucrée.
Quelque part dans l’Ouest, cinq cavaliers débarquent au galop et s’arrêtent à un saloon où quelques hommes jouent au poker. Ceux-ci sont vêtus de blanc et portent leur nom sur les épaules : Casillas, Hierro, Raul, Guti… Lorsque la silhouette des cavaliers apparait dans l’entrebâillement de l’entrée, les hommes en blanc se retournent. Ils ont reconnus leur ennemis : David Beckham, suivi de Ryan Giggs, Juan Sebastian Veron, Gary Neville, Ole-Gunnar Solskjaer…
Western football
Dans un silence pesant, Beckham s’accoude au bar et commande sa boisson préférée. Le barman fait glisser la bouteille sur le comptoir, mais celle-ci est interceptée par Iker Casillas. Un duel sans merci, sous la forme d’un penalty, oppose alors les deux hommes dans la rue.
Pepsi-Cola et Nike même combat. Les deux firmes ont pour point commun d’être les concurrents directs de deux géants quasiment indétrônables, Cola-Cola et Adidas. Dans leur communication, elles emploient alors la même méthode : des clips publicitaires parodiques mettant en scène des grands noms du football. Et elles font appel autant que possible le même petit génie du court-métrage : Tarsem Singh. Celui-ci a façonné l’esprit de Nike à travers des spots fameux comme “Nike vs Devils” (1996), “Beach Boys” (1998) et “The Mission” (2000).
David Beckham, figure de proue de Pepsi-Cola depuis de longues années, est la principale vedette du western. A ses cotés, l’Argentin Juan Sebastian Veron brille par sa “gueule”. Les trois autres joueurs de United, Ryan Giggs, Gary Neville et Ole-Gunnar Solskjaer servent plus ou moins de Jack et de William (les fans de Lucky Luke auront compris).
Pepsi league
Coté Real Madrid, le casting aurait pu souffrir de l’absence des principales stars “galactiques” du moment (Zidane, Ronaldo, Figo, Makelele…). Mais ce sont les joueurs espagnols qui représentent le club. Et malgré la présence des emblématiques Raul Gonzales, Fernando Hierro et José Maria Guti, c’est le jeune gardien de but Iker Casillas qui se paie le beau rôle. Il reste toutefois un galactique, le brésilien Roberto Carlos, qui apparait en fin de clip pour la scène finale.
Ultime acteur ne figurant dans aucune des deux équipes, le Brésilien Rivaldo, pensionnaire du Milan AC, jour le rôle d’un bandit de grand chemin. Les scénaristes utilisent de manière subtile l’image déplorable que colporte le meneur de jeu brésilien depuis son “cinéma” lors de la récente Coupe du Monde au Japon.
Quelques semaines après l’apparition de ce clip, le Real Madrid et Manchester United s’affronteront “pour de vrai” en quart de finale de la Ligue des Champions. Deux matches spectaculaires de grande qualité offensive, ponctués par la qualification du Real Madrid (3-1, 3-4) et où brilleront les grands absent du clip, Ronaldo, Zidane et Figo.
Pour la petite histoire, le Real Madrid sera éliminé en demi-finale par la Juventus, elle même battue en finale par le Milan AC de Rivaldo… lequel, remplaçant, assistera à cette finale du banc de touche. En fin de saison, le Real Madrid virera Fernando Hierro et engagera… David Beckham.
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