MASCOTTE – Super-Victor est la mascotte du Championnat d’Europe 2016 qui se déroule en France du 10 juin au 10 juillet 2016.
Cela aurait pu être un coq, comme Footix ou Peno, symboles cocardiers des Coupe du Monde 1998 et du Championnat d’Europe 1984. Mais les organisateurs de l’Euro 2016, le troisième championnat d’Europe organisé dans l’hexagone, ont préféré poursuivre la tradition établie en 2004, celle des mascottes représentant des jeunes garçons plutôt que des animaux.
Ainsi entre Super-Victor, dont le nom est issu d’un vote sur Internet – il aurait pu s’appeler Driblou ou Goalix. Le personnage a vu le jour entre les murs de la société Zebrand Communication à La-Tour-de-Salvagny, près de Lyon. Les créateurs affirment s’être inspiré des héros de la littérature française, en citant très sérieusement le Gavroche de Victor Hugo ou le Petit Prince de Saint-Exupéry. Sans doute ont-ils également pensé, consciemment ou non, au Superdupont de Gotlib et Lob.
Le petit garçon au large sourire et à la tête ronde un peu trop grosse a ensuite été peaufiné en Angleterre. Il est vêtu de la tenue de l’équipe de France, un maillot bleu floqué d’un numéro 16, un short blanc et des chaussettes rouges. Il porte aussi des chaussures à crampons blanches ornées de motifs étranges. Enfin, à son accoutrement de footballeur s’ajoute des gants blancs et une cape rouge façon Superman.
Super-Victor serait donc une sorte de super-héros doté de super-pouvoirs, comme celui de voler. Mais curieusement, il ne serait pas vraiment un super-footballeur. En effet, Super-Victor joue au foot pour le plaisir, et pas pour la compétition.
Présent sur les emballages physiques ou virtuels des marques partenaires de l’événement, Super-Victor fait également l’objet d’une bande dessinée où il part à la recherche du ballon officiel du tournoi, subtilisé par des méchants. Sortie aux éditions Soleil, elle est l’œuvre du dessinateur Dario Brizuela et du scénariste Benjamin Ferré.
Manque de chance, à quelques jours du tournoi, un article du Guardian en Angleterre révèle que Super-Victor est également la marque… d’un sex-toy. Finalement, on aurait dû l’appeler Driblou.
A propos de Super-Victor et de l’Euro 2016
- Lire l’article “Super-Victor le décryptage“, la mascotte de l’Euro 2016 vue par Les Cahiers du Football
- Lire l’article “Le retour de Super-Dupont” de Jérôme Latta sur son blog Le Monde.
- Consulter la page officielle de Super-Victor sur le site de l’UEFA
- Commander la BD officielle de l’Euro 2016 (éditions Soleil) de Dario Brizuela et Benjamin Férré sur le site BD Fugue.
- Relire notre page sur les mascottes de l’Euro
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