PATRONYMES – Ils s’appellent Amours, Love, Amor, Amoros, Kiss… Ces footballeurs dont le nom évoque l’amour.
Photo : Getty Images
Manuel Amoros a eu plusieurs amours au cours de sa carrière, Monaco et l’OM, notamment, mais surtout l’équipe de France. Même si un jour il a quitté celle-ci sur un coup de tête, il est revenu bien vite pour une relation de plus de dix ans.
Pascal Amours, milieu de terrain du FC Rouen dans les années 1980, était moins connu que Manuel Amoros. Mais il portait finalement le même nom de famille, sauf qu’il était traduit en français.
Le football hongrois n’a jamais manqué de romantisme, et il le démontra encore lors du mondial 1982 en faisant entrer un attaquant nommé László Kiss. Un patronyme (nom et prénom) assez répandu en Hongrie, pays des mille baisers. Dans le groupe hongrois du Mundial 1982, un des gardiens remplaçant s’appelait Imre Kiss. Dans les années 1900, la sélection hongroise comptait déjà un dénommé Gyula Kiss qui deviendra sélectionneur dans les années 1920. L’actuelle équipe U21 de la Hongrie compte un certain Tamás Kiss. Aucun lien de parenté a priori. On signalera également l’international slovaque Filip Kiss et la Canadienne Kristina Kiss. I was made for loving you.
Le milieu de terrain espagnol Guillermo Amor était de ce FC Barcelone entraîné par Johan Cruyff au début des années 1990, dont le jeu nous rendait tous amoureux du football.
Le Brésilien Vágner Silva De Souza s’est fait connaitre sous le nom de Vágner Love. Amours et valkyries. Véritable globe-trotter du ballon rond, le natif de Rio de Janeiro a notamment joué en Russie et en Chine. Il a donc eu l’occasion de survoler le fleuve Amour.
Comme tous les footballeurs lusophones (portugais et brésiliens notamment), les joueurs angolais sont connus à travers un surnom. Parmi les 22 sélectionnés pour la Coupe du Monde 2006, l’attaquant Arsenio Sebastiao Cabungula portait le numéro 18 et officiait sous le nom de… Love. Il est entré en jeu lors du troisième match contre l’Iran, à la 20e minute en remplacement de son coéquipier Mateus. Dommage que le flocage de son maillot spécifiait “ l.cabungula ”
Le football féminin n’est bien évidemment pas en reste, avec Joanne Love , milieu de terrain de la sélection écossaise lors de la Coupe du Monde 2019 et comptant aujourd’hui plus de 190 sélections.
Parce qu’il y a toujours un cocu dans les histoires d’amour. Le nom de l’international néerlandais Phillip Cocu a souvent gêné les commentateurs français qui inventaient toutes sortes de prononciations fantaisistes (“Cocou”, “Cokeu”…) pour éviter de le prononcer comme il aurait dû, c’est à dire comme on le lit à la française. L’international néerlandais a récemment entraîné le club de Derby County dont la mascotte est un animal qui porte des cornes.
La dernière est certes un peu tirée par les cheveux. Mais le nom d’Eric Cantona fait quand même irrésistiblement penser à la chanson de Jacques Brel, non ?
A propos de la Saint-Valentin et autres futilités
- Les images Panini ont été chipées sur le site de référence : Old School Panini (l’une d’elle est d’ailleurs un fake, à vous de trouver laquelle).
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