There’s only one Bruno Grougi
CHANSON – En 2014, le groupe brestois La Lucha Libre demande rien moins que la sanctification de l’idole du stade Francis-Le Blé, Bruno Grougi.
Si vous n’avez jamais entendu parler de Bruno Grougi jusqu’à présent, c’est que les tribunes du stade Francis le Blé vous sont inconnues depuis une bonne dizaine d’années. Bruno Grougi, milieu de terrain du Stade Brestois entre 2009 et 2018 a joué plus de 300 matches professionnels, record local.
Entre Yachine et George Best
Ce n’est donc pas pour rien qu’un groupe du coin, en 2014, demande sa sanctification. Et pas n’importe lequel : La Lucha Libre dont le foot est un thème récurrent dans les compositions. Entre une ode à George Best et un hommage à Lev Yachine, le combo finistérien ne pouvait pas ne pas célébrer un phénomène de Brest même.
Le Stade Brestois n’a jamais manqué de grands footballeurs. Il y a quand même eu Goicoecha, Stéphane Guivarc’h, David Ginola, Vincent Guérin, Martins Corentin, Bernard Pardo, Bernard Lama, de grands noms que remémore Miossec dans son “Stade Brestoa“ de 1998. Seize ans après, La Lucha Libre reprend l’énumération, y ajoute Roberto Cabanas, Franck Ribery, Paul Le Guen, José Luis Brown…

Mais un seul nom fait sortir les grandes orgues, celui de Bruno Grougi. Natif de Cherbourg, formé au Stade Malherbe de Caen, membre de la sélection de Martinique, l’intéressé débarque à Brest en 2009 après trois saisons à Clermont-Ferrand. Dans l’équipe dirigée par Alex Dupont, le milieu de terrain inscrit dix buts, donne autant de passes décisives et contribue à la montée en Ligue 1, attendue sur la rade depuis dix-neuf longues saisons.
Entre Vabec et Cabanas
Bruno Grougi devient une idole. En dépit d’une nouvelle relégation en 2013, le joueur reste au club jusqu’à la fin de sa carrière. Une fidélité rare à une époque où les joueurs changent de club au moindre coup de vent.
Le clip qui illustre le morceau revient sur les plus beaux buts (et les plus belles passes) du milieu brestois, intégrés à des images d’archives où l’on retrouve Maurice Bouquet, Drago Vabec, et surtout Robert Cabanas, un joueur avec qui La Lucha Libre partage manifestement le goût de jouer masqué.