Au coeur du Vélodrome

Onze fois l'OM

NOUVELLES – Le livre “Onze fois l’OM, le tacle et la plume” (2004 – L’écailler du Sud) est un recueil de nouvelles qui rassemble onze écrivains français autour d’un événement particulier du foot français, la rencontre OM-PSG.

C’est une rencontre imaginée par Christophe Bouchet, alors président de l’Olympique Marseille. Onze écrivains qui se rejoignent sur un livre sur le foot. Cinq marseillais, cinq parisiens et un lyonnais qui écrivent une nouvelle inédite autour d’un match OM-PSG. Plus précisément, celui du 30 novembre 2003, remporté par le club parisien sur un but de Fiorèse à trois minutes du coup de sifflet final.

Histoires du classique

Depuis le début des années 1990, la rencontre entre les deux clubs les plus médiatiques du foot français est devenu un classique. Même lorsque l’un ou l’autre n’est pas au mieux, même lorqu’aucun des deux ne remporte de titres, la rencontre suscite un engoument démesuré chez les journalistes et les supporters. A croire parfois que le championnat de France ne se résume plus qu’à ça.

Onze fois l'OM

La couverture de “Onze fois l’OM” évoque plus le roman noir que l’épopée sportive. A l’intérieur, les écrivains tentent de restituer l’ambiance électrique du Vélodrome lorsque le rival honni foule la pelouse (et s’y impose). Didier Daeninckx, Marie Desplechin, Frédéric H. Fajardie, Cyril Marasque et Jean-Bernard Pouy représentent la littérature parisienne, tandis que le camp marseillais est représenté par Xavier-Marie Bonnot, Jean-Paul Delfino, Jean-Christophe Duchon-Doris, René Frégni et Serge Scotto.

Entre les deux camps, un Lyonnais, l’énigmatique Monsieur Brun qui rage de voir cet OM-PSG comme sommet du championnat alors que son club, l’Olympique Lyonnais, est le champion de France en titre. Son topo “J’ai raté le match” tombe comme un cheveu dans la soupe de la rivalité parigo-marseillaise. Il raconte l’histoire d’un supporter lyonnais venu au Vélodrome pour traverser le terrain avec le maillot de l’OL. Sans succès.

Deux autres nouvelles sortent du lot : celle de Fré­dé­ric H. Fajar­die qui compare l’opposition des deux clubs à celle de l’ange et du diable. Et celle de Didier Dae­nin­ckx qui nous emmène dans un futur où le foot serait devenu interdit. Les autres nouvelles se lisent comme on regarde un match en toute neutralité. Avec intérêt, mais sans passion excessive.

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